Passages médias – Du 28 février au 7 mars 2022
ATTENTION : les TITRES des articles ne sont pas toujours le choix des journalistes et ne reflètent pas forcément les propos tenus par FO. Il faut se référer aux citations dans l’article lui-même sachant que certaines interviews peuvent ne pas avoir été relues.
- Lundi 7 mars :
Yves Veyrier, Secrétaire général
Libération - Laurent Berger, Philippe Martinez, Yves Veyrier, François Hommeril : le quinquennat Macron vu par des leaders syndicaux. (en pièce jointe)
UNE MESURE PRIORITAIRE ?
« Nous avons deux revendications majeures qui portent sur les salaires : il faut les rétablir à leur juste niveau. On a en effet un tassement de la grille des salaires. Il est frappant de constater que 12 % de la population est au Smic alors que lorsque le Smig est passé au Smic en 1970, on en était à 3 %. Pour cela, il faut remettre à plat tous les dispositifs mis en place qui ont joué un rôle d’évitement, en ce sens où ils ont pu servir à ne pas augmenter les salaires bruts : je pense notamment à la prime d’activité, à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite « Macron », à l’indemnité inflation,… Ces mesures font que les pouvoirs publics se substituent aux entreprises pour rémunérer les salariés. A la fin, on ne sait plus qui paie qui et pour quoi. ll faut également libérer la négociation collective, revenir sur les ordonnances Travail, rétablir la hiérarchie des normes et le rôle de la branche comme le lieu de régulation du salaire. »
CE QU’IL PENSE DES PROPOSITIONS DES CANDIDATS :
« L’expérience de ces vingt dernières années nous conduit à être vigilant pour empêcher tout nouveau recul en matière de droit à la retraite, contrairement à ce que proposent certains candidats. 43 annuités, c’est déjà beaucoup trop. Pour de nombreuses personnes, il faudra atteindre 67 ans pour avoir une retraite à taux plein. Et ensuite, dès qu’on le peut, il faudra aller vers du progrès, c’est-à-dire permettre aux travailleurs de partir le plus tôt possible, dans les meilleures conditions. Concernant la fonction publique, on a déjà un cinquième de ceux qui y travaillent qui sont des contractuels et qui ne sont pas protégés par le statut de fonctionnaire. Or nous y sommes attachés, car derrière ce statut, il y a des droits mais aussi des obligations, comme le traitement égal des citoyens, la continuité du service public, la neutralité… Il est par ailleurs légitime que le point d’indice (qui sert de base de calcul à la rémunération des fonctionnaires, ndlr) soit revalorisé, pour faire face à l’augmentation du coût de la vie. Il est gelé depuis trop longtemps, hormis quelques ajustements à la marge. Mais il faut aussi revaloriser les carrières et les perspectives d’évolution, comme dans l’Education nationale par exemple. »
Sujets abordés : quinquennat, Macron, syndicats, réformes des retraites, pandémie, crise sanitaire, salaires.
Le Parisien - Impact économique de la guerre en Ukraine : vers de nouvelles aides, ciblées, pour les entreprises françaises.
« Que cela passe par l’extension du bouclier tarifaire ou par un autre mécanisme, il faut urgemment bloquer la hausse des prix du carburant pour tous les salariés qui ont besoin de se déplacer pour aller travailler, mais aussi s’attaquer à la hausse prévisible des tarifs des produits alimentaires », réclame Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière.
Sujets abordés : guerre en Ukraine, Russie, impact économique, entreprises françaises.
- Vendredi 4 mars :
Yves Veyrier, Secrétaire général
La Voix du Nord - Le secrétaire général de FO à Hordain, à la rencontre des militants.
La guerre en Ukraine, « la souveraineté économique et industrielle », « les difficultés d’approvisionnement », la défense du service public et celle des salariés « en deuxième ligne » pendant la pandémie, la crise dans les EHPAD privés, « la gestion des hôpitaux à l’économie »… « Je suis impressionné par la capacité de nos délégués à intégrer ces enjeux. » Tout en « protégeant au quotidien la situation des salariés ». L’heure est importante, pour les militants FO de Stellantis Hordain. Début avril, des élections professionnelles auront lieu dans l’usine automobile. « Il est important qu’on les remporte pour que nos interlocuteurs sachent qu’on a l’adhésion des salariés », estime Yves Veyrier. Autre élection : on le croyait candidat à sa succession, mais « j’ai annoncé que je ne postulerai pas », indique le secrétaire général, qui aura bientôt 64 ans. Un terme, « après quatre années dont on a à se féliciter. On a remis FO au cœur du dialogue social ».
Sujets abordés : Hordain, Stellantis, dialogue social, EHPAD, service public.