Communiqué De Presse UD

, par udfo09

La Sécurité sociale fête ses 75 ans : préserver notre plus grande conquête sociale

Ce dimanche 4 octobre 2020, la Sécurité Sociale soufflait sa 75ème bougie. 75 ans donc, que cette institution, pilier du modèle social à la française, existe, qu’elle assure contre les risques de toute nature des millions de personnes. Elle leur a apporté la garantie qu’en toute circonstance chacune et chacun pouvait assurer sa subsistance et celle de sa famille, et ce, dans la dignité. Car c’était bien là son objet fondamental : répondre à un souci élémentaire de justice sociale en débarrassant les travailleurs des incertitudes du lendemain.

Si elle a pu être critiquée, la Sécurité Sociale a montré son action indispensable : donner un accès à toutes et tous, à égalité, aux meilleurs soins et participer ainsi au fait que l’on ait les moyens – parce que collectifs – de développer les meilleurs soins. La crise sanitaire nous démontre une fois de plus la nécessité d’un système de protection sociale fort et au service de tous sur l’ensemble du territoire.

La crise de l’hôpital, la situation dramatique des EPHAD, l’engorgement des urgences sont le symptôme de politiques dirigées par l’austérité imposée à notre Sécurité Sociale.

Il a fallu la crise sanitaire liée à la Covid 19 pour qu’enfin les besoins, à commencer par la reconnaissance des personnels de santé, soient entendus. La Sécurité Sociale assure l’ensemble des risques liés à la maladie, la vieillesse, les maladies professionnelles et les accidents du travail, ainsi que la politique familiale et les prestations sociales afférentes.

Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins et devant un choix de société : continuer la marchandisation de la protection sociale, ou renforcer les valeurs fondatrices de la Sécurité Sociale : égalité d’accès et solidarité.

Pour FO : « Toute démarche conduisant à conjuguer fiscalisation, régime universel et allégement du coût du travail conduit inéluctablement à niveler vers le bas la couverture sociale, à accroître les inégalités, à paupériser les structures collectives de solidarité et à laisser se développer les marchés privés de la santé et de la retraite ».